Bienv’nus dans mon palace où les bourgeois s’invitent,
Désargentés mais class quand vient l’heure de l’arthrite.
Le docteur La Besace sort de son cabinet
Ou les clients s’entassent ; c’est vrai qu’y en a une chiée !
M’sieur l’notaire, quel cauch’mard, fait l’pancton dans son jus ;
Les notaires, c’est notoire en ont dans le calbut !
V’la sa soubrette en string qui joue d’la cornemuse
Sur un vieil air qui swingue à faire péter les buses.
C’EST LA VALSE DES CABINETS ! LES VOISINS QUI N’SE PARLAIENT PAS
UNANIMES D’UN MEME PET, PARTAGENT UN RELENT DE REPAS.
Bienv’nus dans mon palace où les p’tits doigts en l’air…
Tirent à vue sur la chasse sans faire plus de manières
M’sieu Lucien qui s’apprête, (c’est l’prochain sur la liste)
Vient de tomber la veste-et… prend sa pose pugiliste.
Fred l’avocat véreux Plaide en serrant les fesses ;
Il a les yeux vitreux, le verbe plein de stress.
J’aperçoit la baronne en pleine défécation
Déboulonnée du trône ; c’est la révolution !
C’EST LA VALSE DES CABINETS ! LES PLUS COSTAUDS APPELLENT A L’AIDE
EN MAL DE SOLIDARITE… C’EST VRAI, QUAND ON EST DANS LA M…
Moi qui étais là l’premier, j’les r’garde en ricanant
S’disputer la poignée… mais voilà qu’ça m’reprend !
J’ai beau faire le malin, pas moyen d’resquiller…
Quand l’moment divin vient ; damned, y à plus d’papier !
C’EST LA VALSE DES CABINETS ! LES VOISINS QUI SONT DEV’NUS POTES
ENTONNENT EN CŒUR SUR LE PALIER LE REQUIEM POUR UNE CROTTE…