J’rajoute un peu d’sel dans la soupe ; j’m’envoie en l’air via internet…
Un brin d’causette à Betty Boop qui surfe kek part sur la planète.
« Qu’est-ce que vous voulez ? »
J’ai rendez-vous à Toronto pour une folle virée amoureuse.
L’temps d’mettre une voile à mon radeau et j’m’arrache fissa de la Creuse.
« Qu’est-ce que vous voulez… hum… mais que voulez-vous ? »
On veut la vie qu’on à rêvé, c’est dire si on est arrivés
Si tout n’est pas perdu d’avance on vas s’en remettre à la chance.
Nos belles utopies de comptoir, faudra les cuver ou les boire
On veut la vie de nos promesses, forcément, c’est là qu’le bas blesse !
Larguer ces amarres qui nous ruinent pour ces ailleurs que l’on peaufine.
Depuis toujours entre deux gares, entre deux avions dérisoires
J’arrive sans déranger personne, ça dure depuis la nuit des temps ;
J’fais mon trou sous la couche d’ozone qui s’fait rare soit dit en passant.
« Qu’est-ce que vous voulez ? »
J’annule Toronto dans un Mail qui dit : « Calme plat sur la Creuse !
Le vent est tombé, j’me les gèle » Betty Boop est sal’ment furieuse.
« Qu’est-ce que vous voulez… hum… mais que voulez-vous ? »
On veut la vie qu’on à rêvé, c’est dire si on est arrivés
Si tout n’est pas perdu d’avance on vas s’en remettre à la chance.
Nos belles utopies de comptoir, faudra les cuver ou les boire
On veut la vie de nos promesses, forcément, c’est là qu’le bas blesse !
Larguer ces amarres qui nous ruinent pour ces ailleurs que l’on peaufine.
Depuis toujours entre deux gares, entre deux avions dérisoires
On veut la vie qu’on s’est juré, l’horizon, le ciel azuré
Et le roulis qui nous emporte loin de ces verrous à nos portes
De ces clôtures à nos jardins, de ces places assises en gradins.
On veut la vie qui nous délivre de cette infranchissable rive
Où nos rêves étiolés s’emmerdent où les coup d’pieds au cul se perdent
On veut la vie qui nous chavire où mieux vaut courir que tenir ;
Après quoi ? on vas y penser ! sûr’ment pas l’argent, le succès.