J’ai beau me sentir idiot, dire à qui veut bien l’entendre
Qu’aujourd’hui mes rêves d’ado, ne sont plus guère à pourfendre,
Pas plus qu’à réduire en cendres.
J’ai beau me dire : « Tout vas bien ! ». La marquise à mit les bouts
Et ses boots pour aller loin ; le collier manque à toutou,
Même… cet horrible matou.
Je suis seul… avec mes idées noires…
Je suis seul… trois chaises et une armoire…
Je suis seul… allez tous vous faire voir !
Seul à me saouler la gueule, ma gueule de con d’épagneul
Seul à me gratter les meules, seul… seul… seul…
Allez tous vous faire voir !
J’ai beau m’enfermer dehors dans un esprit d’ouverture,
Mener la barque à bon port d’mes idées sous la ceinture…
J’ai toujours échoué, je l’jure !
J’ai beau faire semblant de rien, le masque des apparences
Me vas comme un gant… de crin peut aller à la romance ;
J’ai beau faire semblant… j’y pense !
Je suis seul… avec mes idées noires…
Je suis seul… trois chaises et une armoire…
Je suis seul… allez tous vois faire voir !
Seul à me saouler la gueule, ma gueule de con d’épagneul
Allez tous vous faire voir !
J’ai beau, j’ai beau, j’ai beau…
J’ai beau marcher comme un robot…
La mécanique a ses limites !
J’ai beau, j’ai beau, j’ai beau…
J’ai beau rapiécer mon égo.
C’est pas pour autant qu’on est quitte !
Je suis seul… avec mes idées noires…