Mon cœur bat comme s’il y avait
Un vieux r’cord qui tient toujours.
J’crois qu’il est pulvérisé… mon amour… Te revoilà !
Je transpire en soupirant,
Ca n’a rien d’incompatible ;
Mais c’est quand même éprouvant… pas possible ? Te revoilà !
J’suis comme un tout p’tit cochon
Qui attends sag’ment dans son groin
Que sa majesté Fauchon… lui dise viens ! Te revoilà !
J’planque la poussière sous l’tapis,
La vaisselle dans la poubelle,
Mes r’vues cochonnes sous le lit… dieux du ciel… Te revoilà !
Te revoilà… du coup, revoilà « nous ! »
Revoilà toi… le ciment de mon tout…
Les tuiles à mon toit, la pelle de mon trou,
Les clous sur ma croix, la vis et l’écrou,
C’est toi, moi, c’est bien nous !
La, la, la… te revoilà !
Je sais, d’un instant à l’autre
Tu point’ra sur le palier,
Ton doigt heurtera la porte… mon bébé… Te revoilà !
Les minutes font du sur place,
J’fais semblant d’être occupé ;
Dernier tour devant la glace, hum… Pas gagné ! Te revoilà !
Te revoilà… du coup, revoilà « nous ! »
Revoilà toi… le ciment de mon tout…
Les tuiles à mon toit, la pelle de mon trou,
Les clous sur ma croix, la vis et l’écrou,
C’est toi, moi, c’est bien nous !
La, la, la… te revoilà !
J’accorde un instant au doute,
Et si demain tu m’re-quitte ?
J’suis comme un vers dans ses boots… qui s’agite… Te revoilà !
J’ai prié pour que tu r’vienne
M’exploser dans les gencives
Pour un love-story again… Qui qu’arrive ? Te revoilà !
Te revoilà… du coup, revoilà « nous ! »
Revoilà toi… le ciment de mon tout…
Les tuiles à mon toit, la pelle de mon trou,
Les clous sur ma croix, la vis et l’écrou,
C’est toi, moi, c’est bien nous !
La, la, la… te revoilà !