J’essaierai de rentrer à l’heure… pour une fois,
De ton côté oublie la peur… oublie ça
J’essaierai de rentrer si j’ose mais ça n’va pas changer grand chose.
Je prendrai peut-être un café… avec toi,
On s’dira des banalités… c’est comme ça.
Après, je rentrerai chez moi, ça m’fait drôle d’app’ler ça comme ça…
Tu m’diras qu’il n’est pas trop tard… tu m’diras !
Je f’rais pas semblant de te croire… pas cette fois.
Tu peux ranger ton calumet, tu mérites sur’ment pas ça mais…
Je supporte plus la chaleur
Du nid douillet des amours mortes ;
Je supporte plus quand c’est l’heure
De pousser à nouveau la porte.
Je supporte plus qu’on me tienne
Ni qu’on me lâche ni qu’on me r’prenne.
Je supporte plus le bandeau,
Ces putains de tapes dans mon dos !
Je supporte plus d’supporter
Qu’on s’enchaine à ma liberté !
J’essaierai d’pas tourner autour… de ce pot
Qu’il y a entre nous et le jour… et nos peaux
J’essaierai de dire sans mentir, sans rien épargner ni trahir
Je prendrais un autre café… si tu veux
Tu pourras toujours arranger… tes cheveux
J’ai pas dit qu’t’étais responsable de plus que ton côté de table !
Tu m’diras c’qui t’passe par la tête… c’est prévu
La vérité c’est que j’regrette… mais j’peux plus
J’peux plus faire semblant d’être aimé, d’rester comme une merde au sommet
Je supporte plus la chaleur
Du nid douillet des amours mortes ;
Je supporte plus quand c’est l’heure
De pousser à nouveau la porte.
Je supporte plus qu’on me tienne
Ni qu’on me lâche ni qu’on me r’prenne.
Je supporte plus le bandeau,
Ces putains de tapes dans mon dos !
Je supporte plus d’supporter
Qu’on s’enchaine à ma liberté !
J’essaierai d’être ton ami
Juste cette fois, juré promis
Après j’embarque mes remords… et toi les tiens.
Chacun s’arrange avec ses torts… l’eau de son bain.
On mettra du temps entre nous
Autant qu’il en faut sur nos joues
Et du fard pour les cicatrices… c’est la coutume
Histoire d’avoir la peau bien lisse… sous le costume.
Je supporte plus la chaleur
Du nid douillet des amours mortes ;
Je supporte plus quand c’est l’heure
De pousser à nouveau la porte.
Je supporte plus qu’on me tienne
Ni qu’on me lâche ni qu’on me r’prenne.
Je supporte plus le bandeau,
Ces putains de tapes dans mon dos !
Je supporte plus d’supporter
Qu’on s’enchaine à ma liberté !
