Dans mes souvenirs poivre et sel tu restera à jamais celle
Qui aura fait de moi un père ; qui m’aura donné ce repère.
Et si quelque chose est cassé, entre nous il n’est nul fossé.
Dans ma mémoire aux quatre vents se sont émiettés nos « avants »,
Bribes éparpillées d’une histoire où nous n’étions que des miroirs.
Mon amour est là, différent ; qu’importe la forme, je prends.
Si j’ai du plomb dans l’estomac, de la mort aux rats dans la tête…
Je serais toujours là pour toi… mais ce n’est pas un jour de fête.
Non ce n’est pas… un jour de fête.
Le chemin était bien sympa, main dans la main auprès de toi.
Ce chemin nous l’avons aimé en trébuchants sur quelques « mais ».
Nous voici assis à la fourche ; j’aimais ce ciel, les fleurs, ta bouche.
Si j’ai du souffre dans les bronches, un peu d’Russie dans ma roulette…
Bien-sûr qu’on à passé l’éponge… mais ce n’est pas un jour de fête.
Non ce n’est pas… un jour de fête.
Avant de boucler ses bagages pour conserver la belle image.
J’ai bien changé et toi idem, simplement, on est plus les mêmes.
Et si l’eau pure vire au croupi dans les tréfonds d’une oubliette…
Permets que j’t’appelle, mon amie… mais ce n’est pas un jour de fête,
Non ce n’est pas… un jour de fête.
Non, non, non… Non, non, non, non… pas un jour de fête,
non, non, non, non… ce n’est pas… non, non, non…
un jour de fête, non, non, non, non…
Et si je signe pour voir ma fille ; un week-end sur deux, c’est correct…
Vivent les jours heureux, la famille ! Non, ce n’est pas un jour de fête !
Non ce n’est pas… ce n’est pas un jour de fête.
