Charlie Street.

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Dans ce quartier : « pas vu, pas pris ! »

 Lucifer à un jet d’pierre

Laboure le jour, vendange la nuit

Sur son p’tit carré d’enfer.

 

Affaires à faire en point de mire ;

Belles cerises sur nos gâteaux.

C’est bien d’tenir, mais faut courir…

Et surtout pas s’coucher tôt.

    Appelle-moi Charlie, ce s’ra plus commode ;

     Mon vrai nom c’est Jack, mais faut bien que j’brode.

 

Un à uns… le boulevard nous avale ;

John a ouvert le bal… Bobby est en cavale.

Faut jamais contrarier la morale…

Sauf que tout m’est égal… surtout quand j’ai la dalle.

Un beau jour, tu tombes et c’est normal…

Comme un vieil animal… qu’a décroché la timbale !

 

 

 

J’suis né ici, près du périph’

Au treizième coup de minuit ;

On m’a présenté au shérif,

Qui m’a dit : « Eh ! l’gars charlie…

    On se retrouv’ra au fond d’une impasse,

     Les dés sont pipés. A chacun sa place. »

 

 

Un à uns… le boulevard nous avale ;

John a ouvert le bal… Bobby est en cavale.

Faut jamais contrarier la morale…

Sauf que tout m’est égal… surtout quand j’ai la dalle.

Un beau jour, tu tombes et c’est normal…

Comme un vieil animal… qu’a décroché la timbale !

 

 

                   Je squatte partout, c’est la coutume,

                  Quand on n’sait pas où aller…

                  Dans la catégorie poids plume

                  Des arnaqueurs mal fichés.  

                  J’ai les clés d’la rue, celle des quat’ cents coups ;

                  Rebelle, hors-la-loi, mais paumé surtout.

 

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